Une ptite patrouille avec Bruno contre le jeu lui-même, puisqu'on peut jouer seul, voire à plusieurs contre le jeu.
Il s'agit d'une règle qui a pour ambition de simuler des affrontements entre armées coloniales et colonisés récalcitrants. Le mécanisme repose sur un système assez original de réactions (qui entrainent d'autres réactions qui elles mêmes en entrainent d'autres etc etc) qui sont déterminées par le résultat de jets de dés comparés à la qualité des troupes et de leurs chefs, désignée dans le jeu comme la réputation ou "Rep".
Or donc, il s'agissait au cas présent de punir les féroces guerriers Massai de leurs raids de pillage répétés dans les possessions du Tsar de Toutes les Russies dans le Barylistan Ouest méridional aride.
Une expédition punitive est donc envoyée pour débusquer et détruire les nuisibles. Le but de la partie est d'explorer l'aire de jeu et de révéler des "blips" (revoir Space Hulk) ou PEF (possible Ennemy Force) placés sur la table.

Le guetteur flou a repéré la colonne qui s'avance dans la savane, juste avant les chaises bleues ...

La colonne est emmenée par le colonel Davidoff (Rep5) à la tête de ses cosaques du Terek (Rep 5), suivis par des tirailleurs (rep5) du lieutenant Smirnoff (Rep5) et une deuxième unité de tirailleurs (Rep5) commandés par le lieutenant Eristoff (Rep3 seulement).

Le pays est inhospitalier, mais peut être pas autant que ses habitants.

Les PEFs sont disposés au centre et à droite, la colonne opte pour une stratégie indirecte et part vers la gauche.

Les éclaireurs cosaques révèlent le PEF du centre, une fausse alerte, ainsi que le PEF de gauche, qui contient une petite force de 3 bandes de guerriers..

de fiers guerriers en fait. Et féroces. Rep5 pour les djeuns, Rep6 ! pour les plumes d'autruches au milieu.

La supériorité manoeuvrière de l'armée coloniale tsariste en action. Seul le lieutenant Eristoff, Rep3, est en retard dans son déploiement, vu qu'il s'est activé moins souvent.

Le lieutenant Smirnoff fait tirer salve sur salve sur les Massai qui ont apparu. Toutefois, un tir raté de l'unité du lieutenant Eristoff (même Bruno rate des jets de dés parfois) provoque une avance spontanée des guerriers féroces, mais dont les rangs sont déjà clairsemés. Le tir s'effectue en lançant un nombre de dés correspondant à la Rep des tireurs, modifiés par certains facteurs. Chaque résultat de 1 correspond à une perte (par choix, chaque figurine peut encaisser 2 pertes)

Arrivés à distance de charge, les Massai chargent lors de leur activation. Mais les tirailleurs russes effectuent un tir de salve en réaction dont la précision stoppe nette la charge des guerriers. Choqués, les survivants s'enfuient ... Mal commandées, les autres bandes de guerriers ne se sont pas activées.

Le spectacle du désastre de l'avant garde massai convainc une autre bande de s'avancer à portée de charge. Mais elle se retrouve sous le feu de deux unités russes.

Malgré les pertes, elle tient et parvient même au contact de l'unité du lieutenant Smirnoff. La bravoure et la supériorité des guerriers en combat rappoché n'empêche pas les placides tirailleurs russes d'exterminer les guerriers jusqu'au dernier. Le combat se résoud en lançant un nombre de dés pour chaque camp correspondant à la Rep des combattants, modifiée par certains facteurs. La férocité et le bouclier des massai leur confèrent 2 dés de plus. Chaque résultat de 1-2-3 aux dés implique une réussite. On compare le résultat de chaque camp et le plus petit score récolte des pertes correspondantes à la différence entre les deux scores. Et le fait d'encaisser des pertes provoque un test de réaction qui peut amener l'unité à fuir ou à perdre un certain nombre de combattants considérés comme fuyards.

Alors que les tirailleurs décimaient les deux bandes de guerriers qui s'étaient avancés, les cosaques s'étaient avancés à distance de tir de la dernière bande de guerriers, la plus dangereuse (Rep6), mais la moins bien commandée (Rep3) et dont l'inaction avait eu de graves conséquences. Toutefois, un tir inefficace des cosaques provoque une avance spontanée des guerriers, puis, plus tard, une charge sur les cosaques. Ceux ci, contre-chargèrent en réaction.

Les emplumés n'ayant pas fui la charge de cavalerie, ils disposent d'un léger avantage. Les cosaques encaissent et ne fuient pas, tandis que les tirailleurs d'Eristoff chargent de flanc les massai qui ratent leur réaction et s'enfuient ! Victoire, la moitié de la table est reconnue et pour des pertes minimales ...
A suivre